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Plus de 300.000 Malagasy bénéficieront d'eau potable et de blocs sanitaires améliorés grâce au nouveau projet RANO WASH de l'USAID

PRESS TOUR et parution dans les journaux

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Ambodikoko, un village sur une petite colline au bord de la route nationale 2, dans la commune d’Ampasimadinika, a été frappé par un grave incendie, en février 2020. Plusieurs maisons ont été consumées par les feux, ce jour-là. La famille d’Angeline Marthe Lahady a perdu sa maison, lors de cet incendie. « I ne nous restait que les vêtements qu’on portait sur nous. Ce sont des proches qui nous ont hébergés, après ce sinistre », raconte la jeune femme. I! n’a fallu que trois mois à cette petite famille, pour reconstruire une nouvelle habitation. Membre actif de l’association villageoise d’épargne et de crédit (Voamami), Angeline Marthe Lahady a pu acheter une toiture, grâce aux cotisations qu’elle verse ponctuellement à cette association villageoise. « C’est très intéressant. Voamami nous permet de bâtir quelque chose», lance–elle. La plupart des villageois à Ambodikoko ont pu reconstruire une habitation, grâce à ce système d’épargne et de crédit. Le village s’est transformé, depuis. Il est propre. Ses habitants ont accès à l’eau potable, grâce au projet Rano Wash, financé par l’Agence des États-Unis pour fe développement international (USAID). « Nous n’avons plus besoin d’aller loin ni de traverser la route nationale, pour chercher l’eau. L’eau arrive directement au village », se réjouit Kamisy Toandrolahy, un chef du village.

La diarrhée disparait

Ces villageois sont, également, sortis de la défécation à l’air libre, grâce aux activités du projet Rano Wash. Il y a quelques années, des odeurs pestilentielles envahissaient Ambodikoko, car ses habitants faisaient leurs besoins dans la nature. Les latrines se trouvent un peu à l’écart du village, mais elles sont propres. Les villageois ont trouvé un moyen pour installer des dispositifs de lavage des mains. Ils ont installé des bambous creux, avec un trou bouché avec un morceau de bois, qui sert de robinet. Ils les remplissent d’eau, et s’y lavent les mains après avoir fait leurs besoins. La propreté du village n’est pas le seul changement constaté par les habitants, depuis l’utilisation des latrines et l’accès à l’eau potable. « Nos activités agricoles progressent. Les maladies diarrhéiques se font rares », avance Angeline Marthe Lahady. Dans ce village, tout le monde est persuadé qu’il est temps de changer de comportement pour se développer. »

Texte original: Toamasina II – Ambodikoko libéré de la défécation à l’air libre (lexpress.mg)

 

« Les dalles sanplat que fabrique Joseph Ramanantsoa, un maçon de la commune d’Ampasimadinika Manambolo, intéressent Nicolas Bertin, un homme qui vit à Antsirakambo, un village à 13 kilomètres du chef lieu de commune. « La dalle de notre latrine est en bois. J’aimerais la transformer en béton pour assurer la sécurité de mes enfants et pour rendre notre environnement sain. Ce maçon m’explique que cette dalle sanplat masque les odeurs. En plus, ce n’est pas cher, cela ne coûte que 15 000 ariary. C’est dans nos moyens », lance ce père de famille, dans le cadre du Town Hall meeting qui a eu lieu à Ampasimadinika, le 27 juillet. L’utilisation des toilettes est encore très récente chez la famille de Bertin.

Il y a trois ans, sa famille et la plupart des habitants d’Ampasimadinika déféquaient à l’air libre. « Nous avons fait nos besoins dans un espace sablonneux, auparavant. Cette habitude n’a changé qu’une fois des animateurs sont venus chez nous pour nous sensibiliser du danger de la défécation à l’air libre et des avantages de l’utilisation d’une latrine. Ils nous ont expliqué entre autres, que la défécation à l’air libre peut provoquer des maladies. Leurs explications nous ont convaincu», enchaîne ce trentenaire.

La commune d’Ampasimadinika Manambolo sera, bientôt, déclarée exemptée de la défécation à l’air libre. « 95 à 98% de la population ont des latrines, en ce moment », déclare le maire de cette commune du district de Toamasina Il, Jean Paul lambana. Les sensibilisations n’ont pas été faciles, admetil. « La population était habituée à déféquer à l’extérieur des habitations. Il suffit de passer dans le village pour sentir les mauvaises odeurs. Au début, les habitants n’étaient pas très partants pour les changements. D’autant plus que la ville était polluée. Nous avons décidé d’assainir la ville. Cela a eu des impacts », déclare Jean Paul lambana. Les habitants d’Ampasimadinika ont pu, éviter, les conséquences désastreuses de la défécation à l’air libre. Les maladies diarrhéiques, les infections par les vers intestinaux seraient de moins en moins fréquentes. D’autant plus qu’une partie de la population a accès à l’eau potable. « Il y a encore des efforts à fournir, car seul un fokontany sur six, soit 20% de la population ont accès à l’eau potable, pour le moment », indique Jean Paul lambana. Ces infrastructures eau et assainissement ont vu le jour, grâce au projet Rano Wash exécuté par un consortium, dont le Care, Water Aid, Catholic Relief Services, Bush Proof et Sandandrano, et financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Les habitants des autres fokontany de la commune d’Ampasimanidika réclament, également, l’installation des infrastructures d’accès à l’eau chez eux. »

Texte original: Atsinanana – Ampasimadinika exempté de la défécation à l’air libre (lexpress.mg)

le consortium

Care Madagascar
Crs Catholic Relief Services
WaterAid
BushProof
Sandandrano

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